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Indicateur du coût de la rentrée de l’ANEMF

L’entrée à l’Université se veut être une période d’émancipation et d’égal accès au savoir pour tous et toutes. Aucun frein socio-économique ne doit empêcher quiconque d’accéder à la connaissance qu’elle est censée offrir. Si ce principe est largement remis en question dans l’enseignement supérieur, il est exacerbé dans les études de médecine.

C’est pour souligner ces vecteurs d’inégalités et apporter des propositions concrètes que l’Association Nationale des Étudiants en Médecine de France (ANEMF) publie cet Indicateur du Coût de la Rentrée 2023.

Les études de médecine sont marquées par deux examens classants : le PASS/L.AS, en ce qui concerne l’entrée dans les études et l’EDN (anciennement ECNi), donnant accès au choix de la spécialité et de la subdivision. Ces enjeux majeurs font de nos études la cible d’organismes à but lucratif s’enrichissant sur les craintes des étudiants. S’ajoutant à cela, le quasi monopole de publication des référentiels de connaissances par des éditeurs privés pratiquant trop souvent des tarifs exorbitants, ou encore le rythme d’étude en alternance rendant impossible l’accès à des emplois étudiants.

Le statut de l’étudiant hospitalier reste aujourd’hui précaire : rémunération, respect des droits ou considération, le mal-être engendré n’est plus à démontrer. Alors que la crise d’attractivité de l’hôpital public bat son plein, une partie de la solution se trouve sans doute chez ceux qui composeront le système de santé de demain. Si la prise en compte du bien-être des soignants ne passera pas que par leur rémunération, un salaire équivalent à 2,21€/h ne permet pas devivre, mais uniquement de survivre.

L’ANEMF apporte ici des propositions concrètes, pas uniquement financières, qui supposent l’implication de tous les acteurs de notre formation et de notre environnement de formation : universités, facultés, corps professoral, CROUS, rectorats, collectivités locales, ministères…

A l’heure où 1 étudiant sur 4 a déjà pensé à arrêter ses études pour raisons financières, et sans engagement fort, nous risquons encore longtemps de mesurer la distance entre nos principes et leur réalisation.

Jérémy DARENNE, Président
Julie LE SAUX, Vice-Présidente chargée des Affaires Sociales

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