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DEUXIÈME CYCLE

L’acquisition du Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales (DFASM), correspond au deuxième cycle des études de médecine. Ce cycle est couramment appelé “externat”, et, par extension, l’étudiant du deuxième cycle est désigné comme “externe”.

Au cours de ces 3 années, l’étudiant partage son temps entre stages hospitaliers et enseignements théoriques. Les objectifs de la formation sont les suivants : 

L’acquisition de connaissances relatives aux processus physiopathologiques, à la pathologie, aux bases thérapeutiques et à la prévention complétant et approfondissant celles acquises au cours du cycle précédent ;

Une formation à la démarche scientifique ;

L’apprentissage du raisonnement clinique ;

L’acquisition des compétences génériques préparant au troisième cycle des études médicales (“internat”).

La réglementation définit que les compétences à acquérir sont celles de “clinicien, communicateur, coopérateur, acteur de santé publique, praticien réflexif, scientifique, responsable aux plans éthique et déontologique”.

Concrètement, on attend de l’externe une connaissance des différents référentiels pédagogiques, aussi appelés “collèges”. Ces derniers regroupent les connaissances que doit posséder un étudiant à la fin du second cycle, avant de passer les épreuves nationales qui lui permettront d’accéder au troisième cycle des études de médecine (aussi appelé internat) et de choisir une spécialité.

 Alors que le DFGSM (c’est-à-dire le premier cycle des études de médecine) donne une place très importante à l’apprentissage théorique, une attention particulière est portée sur l’acquisition de compétences cliniques au cours du deuxième cycle. L’objectif est de préparer l’étudiant à prendre en charge un patient de manière autonome, à travers le recours à la simulation et aux stages

D’autres enseignements viennent compléter la formation de l’étudiant en médecine pendant l’externat. Parmi ceux-ci, nous retrouvons un enseignement de langue vivante étrangère (généralement l’anglais), une formation permettant l’acquisition de l’attestation de formation aux gestes et soins d’urgence (AFGSU) de niveau 2 et une formation au fonctionnement des outils numériques dans le domaine de la santé.

LES STAGES

Comme expliqué précédemment, l’étudiant du second cycle partage son temps entre ses enseignements et sa pratique hospitalière. Au cours de l’externat, les étudiants doivent réaliser 36 mois de stage à temps partiel, ou 18 mois à temps plein. Ces stages durent de 4 à 8 semaines à temps plein (le double à temps partiel) pour les étudiants en première ou deuxième année du second cycle, et de 6 à 12 semaines à temps plein (le double à temps partiel) pour les étudiants en troisième année du second cycle.

L’externe doit également réaliser au minimum 25 gardes.

Lors de ces stages, les étudiants sont bien plus autonomes que lors du premier cycle : bien qu’ils ne possèdent pas l’autorisation de prescrire ou de soigner des patients sans la supervision d’un médecin, ils sont invités à établir des diagnostics, recueillir des symptômes, analyser des résultats de laboratoire… 

Il est possible que le service sanitaire (détaillé dans la section “Premier Cycle”) se déroule lors de l’externat.

L’externe est rémunéré mensuellement, en fonction d’un salaire annuel. Il bénéficie de trente jours ouvrables de congés par an, d’un mois de congé maladie avec rémunération maintenue, et d’un mois supplémentaire lors duquel il est rémunéré de moitié. L’étudiant hospitalier bénéficie également du congé de maternité, de naissance, pour l’arrivée d’un enfant placé en vue de son adoption, d’adoption, de paternité… 

Il est également possible d’adresser au doyen de l’UFR et au directeur du CHU une demande pour bénéficier de trente jours ouvrables de congés supplémentaires, non rémunérés.

Diverses indemnités existent :

L’indemnité de garde ;

L’indemnité forfaitaire de transport, si le lieu de stage se situe à plus de 15 kilomètres de l’UFR de l’étudiant pour un stage à temps partiel, ou à plus de 15 kilomètres de l’UFR et de son domicile pour un stage à temps plein ;

L’indemnité forfaitaire d’hébergement, si l’externe réalise un stage ambulatoire dans une zone caractérisée par une offre de soin insuffisante ou par des difficultés dans l’accès au soin, tel que déterminé par l’ARS ;

Une majoration du salaire à hauteur de 40% pour les étudiants en médecine en stage en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion, en Martinique, à Mayotte, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin ou à Saint-Pierre-et-Miquelon ;

Le remboursement des frais d’avion en classe économique pour l’arrivée et le retour lors d’un stage réalisé sur l’un des territoires cités précédemment, dans la mesure où le lieu de stage est différent du lieu de résidence de l’étudiant.

validation du deuxième cycle

 La particularité du deuxième cycle des études de médecine est que malgré sa durée de 3 ans, il comprend uniquement 120 ECTS et correspond au grade Master.

L’évaluation des connaissances et des compétences se fait soit à travers un contrôle terminal, soit un contrôle continu, ou bien un mélange de ces deux modes de contrôle. Le détail des épreuves, des connaissances et compétences évaluées et la manière de les évaluer sont variables d’un établissement à un autre.

Chaque année, des Examens Cliniques Objectifs et Structurés (ECOS) sont mis en place dans le but d’obtenir en fin de cycle le Certificat de Compétences Cliniques (CCC).

Les ECOS de première année valent pour 20% de la note finale, ceux de deuxième pour 30%, et ceux de troisième pour 50%. Ces épreuves ne font pas partie des épreuves nationales que les étudiants passent en 6ème année.

ÉPREUVES NATIONALES (EN)

Les épreuves donnant accès au troisième cycle des études médicales, aussi appelées Épreuves Nationales ou EN, permettent d’affecter chaque étudiant à une spécialité et à une subdivision (= ville de rattachement) pour l’internat, selon leurs envies et leurs classements. 

Ces épreuves, s’étalant sur toute la troisième année d’externat, sont basées sur une évaluation tripartite

Les connaissances, pour 60% de la note finale. Elles sont évaluées lors des Épreuves Dématérialisées Nationales (EDN), qui ont lieu courant mi-octobre. Les connaissances à maîtriser sont déterminées par des “items” définis par arrêté. Ceux-ci sont divisés en rang A et B.

  • Le rang A correspond aux connaissances que doit posséder tout médecin, quelle que soit sa spécialité.
  • Le rang B, quant à lui, correspond à des connaissances plus spécifiques, mais importantes pour la suite de la formation.
  • Les items de rang A ont tous la même valeur, tandis que les items de rang B sont pondérés selon 13 groupes, correspondant à des regroupements de spécialités. L’étudiant obtient donc 13 classements distincts

Les compétences, pour 30% de la note finale. Elles sont évaluées lors des ECOS nationaux, ayant lieu de manière simultanée à travers toute la France fin mai-début juin. Les étudiants sont amenés à passer dans 10 stations, correspondant chacune à un cas clinique. Les candidats doivent expliquer leur démarche diagnostique, poser des questions, demander la réalisation de tests complémentaires, et réaliser des gestes cliniques conformément aux consignes qui leur sont données. Les stations peuvent comporter des patients simulés, des professionnels de santé simulés, ou des mannequins. Les stations sont également pondérées selon les 13 groupes de spécialités énoncés précédemment.

Le parcours, valant 10% de la note finale. Il est évalué à l’aide d’une grille attribuant des points pour les différentes expériences qu’a vécu l’étudiant en parallèle ou avant ses études médicales : mobilité internationale (ERASMUS, SCOPE…), emploi étudiant, engagement associatif, validation d’une Unité d’Enseignement optionnelle… Des commissions locales puis nationales se tiennent pour évaluer le parcours de l’étudiant et attribuer ou non les points, pour un maximum de 60.

Une fois les différentes épreuves terminées, l’étudiant possède donc 13 notes, formant 13 classements selon les groupes de spécialités. La procédure d’appariement a ensuite lieu, les étudiants sont donc invités à classer par ordre de préférence leurs vœux, à savoir une spécialité et une ville d’affectation. Un algorithme attribue ensuite un vœu à chaque étudiant en fonction de son classement et de ses choix.

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